Comme pas prévu parce que je vois pas quand j'aurais pu prévoir ça, voici en exclusivité mon ultime courrier de fan.

 

Vous vouliez du scoop ? De l'info FIFO (ça veut dire First In First Out, garantie de fraîcheur reliquat d'une expérience professionnelle traumatisante et néanmoins formatrice dans la restauration rapide, de l'info fraîche donc hein, pour simplifier (c'est pas con ça tiens ! Simplifier...)), vous vouliez du potin de ouf malade qui te défrise ? (Liberté d'expression capillaire ©).

 

Ben accroches-toi Josiane alors, parce que ce que je vais te dire maintenant, tu risques de pas en dormir, surtout si, comme de nombreuses personnes déjà, tu es tombé toi aussi sous le charme inévitable de la bombe textuelle que je suis (Arrête de te la péter ©).

 

Mon quatrième courrier de fan s’adresse à Helmut.

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Helmut à qui je veux déclarer la flamme, le penchant, que dis-je le début d’amourachement incœrcible qui fait battre mon artichaud, enfin et qui fait que j’y crois encore ©.

 

Je nous vois, toi et moi, moi (oui ça fait deux fois moi, et je vois mal comment ça pourrait te défriser mon bichon (il n’y a pas de mauvais jeu de mots là dedans. Ou alors un tout petit)) bercée par les sonorités ronfl… caverneuses de ta voix rauque et suave gorgée de l’accent typique des terres majestueuses dont tu es issu et qui te font dire « je te proméééé le sel au béser de ma boucheuh ».

Ou alors je viens de te confondre avec Johnny Hallyday © et j'en suis toute contrite.

Helmut, qui ne vient pas du Sud et par tous les chemins définition n'y reviens © pas donc, comme convenu, auparavant (tu noteras que je suis une personne fiable qui tient ses promesses, amour de moi).

 

La première fois que je te vis (ouaye, j’cause belle gosse, bébé) devant l’écran LCD de mon père, tellement grand qu’on dirait que toutes les filles dedans ont des cuisseaux plus épais que « la poutre de bamako » ©, ma première réaction fut de dire « oh il est beau lui ! » avant de me rétracter honteusement devant la mine déconfipote de ma famille au complet qui conclut comme suit : « t’as trop la dalle toi ».

 

Déjà ils sont contre nous, tu vois. J’ai démenti, parjuré, fourvoyé mon amour dans le déni en jurant mes grands dieux qu’effectivement, en ce moment je pourrais trouver beau Robert Hue en crinoline.

 

Alors qu’en fait non, je pourrais pas trouver beau Robert Hue en Crinoline. Je pourrais le trouver sexy, peut-être, et encore … mais je m’éloigne. En fait j’ai tout de suite adoré ton visage, parce qu’avec cette allure que tu affiches de mâle dominant sexy (n’ayons pas peur des mots) en diable (oui ce mot là fait un peu peur, je te l’accorde), se reflétait dans tes yeux une telle tendresse, une douceur, un désespoir et une timidité si touchante qu’aussitôt, je fus … non je fus pas, je touchai seulement (oui, c’est un peu dégueulasse, mais l’injustice aussi c’est dégueulasse (il dit qu’il voit pas le rapport ©)).

 

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Ach so ! Ja ! Che konpren rien à ce k'elle raconteuh la filleuh la !



Je voulais te le dire Helmut, pour que tu le susses (voila, ça c’est fait (tu noteras le sens des priorités toute féminine (blonde inside, tout à fait))). Et c’est sincère, je peux t’assurer qu’il y a bien longtemps que je n’avais déclaré ma flamme, alors je te prie de me croire. Les calembours ne sont ici posés que pour camoufler l’extrême gaucherie dans laquelle me plonge la profondeur de mes sentiments.

 

Je suis là, Helmut, pour toi, je sais bien que tu vas être très occupé à ta sortie du château de la limo, et pas qu'à dire "Putain quel kif" avec un accent allemand de Couscous royal, je sais que tu vas passer à la télé et côtoyer moult dulcinées potentielles, aguerries à l’art de la séduction, bien plus que moi, abonnée à « Râteau Magazine » depuis 2001. D’ailleurs mon petit surnom c’est "Hell mouth", alors laisse moi te dire que jamais, ô grand jamais tu ne trouveras une fille qui aura un tel point commun avec toi (et ça c’est de l’argument de compète ou je m’y connais pas (bon ok je m’y connais pas (et merde les parenthèses))).

 

C’est dit.

 

Tu auras eu (je le sais, mein liebe) la présence d’esprit de pister les nombreux copyright que j’ai semé tout le long du chemin de mon cœur en passant par (non, pas la Lorraine avec mes savates, Helmut, je sais que tu es chanteur, mais c’est pas une raison pour me pourrir mon courrier non plus) mon blog donc, pour t’éviter le traumatisme inhérent à ta sortie brutale de la télévision.

 

Sauras-tu les reconnaître ? Sauras-tu comprendre la fougue qui m’anime ? Si oui, c’est que tu as les critères. Et si t’as les critères, mec, laisse moi ton e-mail ©. Sinon, tu passes ton chemin, tu regardes ailleurs et je te signale que c’est de l’humour (pauvre con ©).

 

Fanny, ta petite Schurke à toi toi, mon toit ©

 

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